Le Ségur du numérique en santé est un programme d’investissement historique de 2 milliards d’euros sur une plage de temps très ciblée.

Il vise à rendre effectif et à généraliser le partage des données de santé entre professionnels et avec le patient. Il s’appuie pour cela sur le déploiement de Mon espace santé.

Le programme d’investissement est décliné en plusieurs vagues, et plusieurs secteurs d’activité / types de professionnels de santé appelés “couloirs”. 

Fiche technique du couloir Imagerie 

Plus d'informations sur le SEGUR du numérique  

Le couloir Imagerie s’adresse aux médecins radiologues libéraux, aux plateaux d’imagerie des établissements de santé et aux médecins nucléaires.

Ces acteurs sont encouragés à s’équiper de solutions compatibles avec le DMP afin de se mettre en conformité avec leurs obligations réglementaires.

LE SÉGUR : un dispositif innovant

Le programme Ségur a pour objectif de passer de 6 millions de documents échangés par an (<1%) à 250 millions (>50%).

La réussite de ce projet est basée sur la co-construction des différents dispositifs proposés en concertation directe avec les acteurs de terrain : déjà plus de 1 000 réunions tenues entre ANS/DNS et acteurs de terrain.

3 points en particulier poussent à croire que les dispositifs Ségur seront largement utilisés :

• Une approche « opt-out » : » Mon espace santé » est créé sauf opposition du patient. 65,7 millions d’assurés sont désormais dotés d’un profil. Cet accord implicite n’a conduit que 2% des patients à refuser l’ouverture de « Mon espace santé »

• Le financement à 100% des dispositifs d’échange par l’état, sur une période limitée, avec des vagues de déploiement progressives et maîtrisées.

• La co-construction des dispositifs avec l’ensemble des acteurs de terrain (professionnels de santé, ARS, GRADeS et éditeurs) ; déjà plus de 1000 réunions menées par l’ANS et la DNS.

Découvrez le témoignage de Jean-Marc Chevilley au Colloque du programme d'imagerie Krypton en nouvelle Aquitaine - programme équivalent de MIRC en Centre-Val de Loire. 

La vague 2 du Ségur couloir imagerie intègre deux dispositifs :

• Le dispositif n°1 dédié au RIS (CR d’examen structuré, lien contextuel vers l’examen …)

• Le dispositif n°2, dédié au projet de diffusion d’imagerie médicale qui inclut plus de 200 exigences techniques, et qui présente la particularité d’être libre de toute contrainte en ce qui concerne le choix de l’éditeur. Cet Agora est donc une occasion unique à la fois de bien comprendre ce dispositif dont les enjeux sont nombreux (cybersécurité, performances, usages), et d’échanger notamment avec la DNS qui pilote l’ensemble du Ségur numérique.

Alors que le projet MIRC a connu un essor important ces dernières années, le Ségur numérique, dont l’une des priorités est de faciliter le partage des données médicales au sens large, vient ici proposer un partage national d’imagerie médicale, basé notamment sur l’utilisation de l’INS qualifié dans l’ensemble des structures d’imagerie. Se pose alors deux questions importantes :

• Comment tirer bénéfices des expériences régionales pour intégrer ces derniers dans le Ségur ?

• Comment rendre MIRC complémentaire des exigences et fonctionnalités SEGUR ?

Avec plus de 4000 accès mensuels aux antériorités régionales en imagerie médicale, MIRC est un des projets régionaux générant le plus d’usages à ce jour en France.

Les travaux de convergence entre les services échange et partage MIRC et le Ségur ont démarré dès 2021. L’ambition est d’assurer une transition quasi « naturelle » des services actuels vers les services MIRC^Ségur.